Chacune des parties peut mettre fin à un contrat de travail au Pakistan en donnant un préavis d'un mois à l'autre partie. Toutefois, la règle du préavis ne s'applique pas aux travailleurs temporaires, aux « badlis » (employé suppléant travaillant à la place d'un travailleur permanent absent ou d'un stagiaire) et aux stagiaires. Ils n'ont pas droit à un préavis d'un mois. En cas de licenciement d'employés à temps plein pour faute professionnelle, aucun préavis n'est requis. Les motifs de licenciement sont une maladie grave, une incapacité à exécuter le travail ou des besoins financiers et économiques de l'organisation. Un employeur peut annuler le contrat de travail si le salarié est accusé d'une faute telle qu'une infraction à la loi, une absence injustifiée, une désobéissance délibérée, une atteinte aux biens de l'employeur, un vol, une fraude, une grève illégale ou un ralentissement du travail, ou un crime civil ou pénal. Tous les licenciements doivent être documentés par écrit, en indiquant les raisons du licenciement.
Un employé qui a été licencié pour une raison autre qu'une faute professionnelle reçoit une indemnité de départ d'un mois de salaire pour chaque année complète ou partie de celle-ci supérieure à six mois. L'employeur doit verser un mois de salaire calculé sur la moyenne des trois derniers mois de service avant le licenciement au plus tard le lendemain du licenciement.