L'employeur ou l'employé peut mettre fin à un contrat de travail au Koweït après avoir donné un préavis de licenciement. Le délai de préavis est de trois mois pour les salariés mensuels et d'un mois pour tous les autres types de salariés. L'employeur qui licencie un salarié sans que celui-ci ait terminé le délai de préavis est tenu de payer le montant total des salaires couvrant la période de préavis. Toute partie qui ne donne pas le préavis requis sera obligée de payer à l'autre partie les montants de salaire équivalents à la période de préavis.
Le licenciement pendant la période d'essai ne nécessite aucun préavis. Si l'employeur licencie un employé pendant la période d'essai, il est tenu de lui verser une prime de fin de service. Dans certains cas, l'employeur peut licencier un employé sans préavis ni indemnité de départ. Ces cas incluent si l'employé commet une faute entraînant une perte pour l'employeur, s'il a eu recours à la fraude pour obtenir un emploi, a divulgué des secrets commerciaux, a été condamné pour un crime, etc.
L'employé a également le droit de mettre fin à son emploi sans préavis si l'employeur enfreint l'une des dispositions du contrat, s'il est agressé par l'employeur, si sa santé et sa sécurité sont menacées ou si l'employeur a fraudé le salarié dans le cadre du contrat. Les employés qui ont travaillé pendant moins d'un an sont censés être payés proportionnellement aux mois de service. Toutefois, les employés qui ont travaillé plus d'un an ont droit à une indemnité de licenciement complète à l'expiration du contrat. Au Koweït, les indemnités de fin de service varient entre 10 jours et un mois de salaire selon la durée du service.