Un contrat de travail en Indonésie peut être résilié à la fin de la durée du contrat (s'il s'agit d'une durée déterminée), par l'employeur ou par l'employé. Les employeurs ne sont pas tenus de fournir un préavis avant de licencier un employé. Toutefois, les employeurs doivent négocier la cessation d'emploi avec le syndicat, s'il y en a un, ou avec le salarié. S'il n'est pas possible de parvenir à un accord, l'employeur doit obtenir l'approbation du tribunal des relations professionnelles (IRC). Si un accord de résiliation mutuelle a été signé, il doit être déposé auprès de l'IRC. L'approbation de l'IRC n'est pas requise si l'employé est toujours en période d'essai, à condition que ces conditions aient été convenues par écrit. La période d'essai ne peut pas dépasser trois mois.
Les employeurs en Indonésie peuvent mettre fin à une relation de travail pour les raisons suivantes :
violation des règles et règlements (y compris trois avertissements),
insolvabilité de l'employeur,
le salarié atteint l'âge de la retraite de 55 ans,
l'employé abandonne son poste pendant cinq jours, ou
l'employé est incarcéré.
Les employés en Indonésie ne peuvent pas être licenciés pour :
la race, la religion, l'origine ethnique, les convictions politiques, les opinions, le sexe, la couleur, l'état physique ou l'état matrimonial,
absence au travail en raison d'une maladie constatée par un médecin pendant plus de 12 mois consécutifs,
invalidité ou maladie due à une maladie professionnelle certifiée par un médecin dont la période de convalescence ne peut être déterminée,
absence de travail pour des raisons religieuses ou pour remplir des obligations envers l'État,
absence de travail pour se marier,
être lié par le sang ou par le mariage à un autre employé de l'entreprise (sauf si un contrat de travail ou une convention collective applicable l'interdit),
tomber enceinte, faire une fausse couche ou allaiter un enfant,
devenir membre d'un syndicat ou participer à des activités syndicales en dehors des heures de travail ou pendant les heures de travail avec l'autorisation de l'employeur, ou
dénoncer l'employeur aux autorités pour avoir commis un crime.
Un employé licencié abusivement pour l'une des raisons ci-dessus doit être réembauché. En cas de licenciement, l'employeur est tenu de verser au salarié séparé une indemnité de départ et/ou une somme d'argent en récompense des services rendus.