PAYS

Les contrats de travail en Afghanistan doivent être rédigés par écrit dans la langue locale. Une traduction peut être jointe au contrat pour ceux qui ne parlent pas la langue locale. L'employeur doit remettre une copie du contrat signé au salarié et au ministère du Travail et des Affaires sociales.

La semaine normale de travail en Afghanistan est de 40 heures réparties sur cinq jours. Les employés ont droit à un pourcentage du salaire de base pour les heures supplémentaires effectuées pendant la semaine de travail, les week-ends et les jours fériés. Des règles spéciales s'appliquent aux jeunes travailleurs et au travail effectué la nuit.

Les employés bénéficient de 20 jours de congés de maladie payés par an en Afghanistan. Si un employé est malade pendant plus de cinq jours consécutifs, une note d'un médecin ou d'un organisme de santé peut être requise.

Une employée a droit à 90 jours de congé de maternité payé en Afghanistan, 30 jours avant la date de naissance et 60 jours après. Il n'y a pas de congé de paternité légal.

L'Afghanistan n'impose pas de salaire minimum pour les travailleurs du secteur privé. Les primes sont laissées à la discrétion de l'employeur.

Les employés à temps plein ont droit à 20 jours consécutifs de congé annuel par an en Afghanistan, après avoir travaillé pour leur employeur pendant 11 mois consécutifs.

En Afghanistan, les jours fériés sont les suivants :

• Jour de la libération

• Premier jour du Ramadan

• Aïd el-Fitr

• Jour de la victoire des moudjahidines

• Fête du travail

• Jour d'Arafat

• Aïd al-Adha

• Achoura

• Fête de l'indépendance (Fête nationale)

• Mawlid

L'Afghanistan dispose d'un système de santé limité et d'aucun système de santé public.

Les employeurs sont tenus d'informer leurs employés avant de mettre fin à leur emploi en Afghanistan. Le délai de préavis est d'un mois. Un contrat de travail peut être résilié pour de nombreuses raisons, notamment :

• accord des parties,

• la réalisation d'un contrat à durée déterminée,

• retraite,

• un handicap qui nuit à l'exécution du travail,

• arrêt du travail pendant plus de six mois,

• dissolution de l'administration ou réduction des effectifs, et

• fautes répétées à la suite de mesures disciplinaires.